[Point Agenda] Avril

Nous sommes encore au mois de mars, me direz-vous, et elle nous parle déjà d’avril ?

Hé oui, les gens, il est temps de faire un petit topo sur ce mois d’avril, qui promet d’être riche en émotions, ne serait-ce qu’à l’approche de la sortie de Memorex ! J’aurai l’occasion de vous en reparler d’ici là, d’ailleurs…

En attendant, voici les prochaines dates de rencontre/dédicace, donc à vos agendas !

  • Les 2 & 3 avril, j’ai le plaisir de participer au festival Grésimaginaire, qui se déroule à Villard-Bonnot (Grenoble) durant tout le week-end. Admirez un peu cette splendide affiche !

grésimaginaire

  • Le dimanche 10 avril, de 18 à 19h, je vous fixe rendez-vous sur les réseaux sociaux, Facebook & Twitter, pour une nouvelle séance questions/réponses ! Vous connaissez le principe, donc apprêtez vos questions – suivies du #QRCindy si vous êtes sur twitt-twitt. A cette occasion, il se pourrait même que je vous réserve une petite surprise made in Memorex… 😉

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A tout bientôt les gens !

[Sur le grill] Interview : Paola Grieco

Un nouvel opus de « Sur le grill » en version 2.0 puisque j’ai décidé de ne plus seulement consacrer cette série d’interviews aux seuls auteurs et de l’ouvrir aussi aux autres acteurs du livre. Et pour l’inaugurer, j’ai invité mon éditrice chez Gulf Stream Editeur, Paola Grieco, à répondre à mes questions !

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1/ Bonjour Paola et merci d’avoir accepté cette interview ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Après une maîtrise d’histoire ancienne obtenue en 2001, je me suis tournée pendant quelques années vers l’enseignement au collège avant de reprendre un cursus universitaire en 2006 en Master 2 d’édition. C’est en 2007 que j’ai rejoint l’équipe de Gulf stream éditeur et que je me suis attachée à développer le catalogue de cette maison d’édition jeunesse indépendante installée à Nantes. Après avoir lancé un certain nombre de collections documentaires sur le patrimoine naturel et culturel, l’envie d’ancrer Gulf stream dans la fiction a donné une nouvelle impulsion à la ligne éditoriale. C’est à partir de 2012 que de nombreuses séries explorant les littératures de l’imaginaire, mais aussi l’histoire et le monde contemporain, voient le jour. Ces romans sont destinés aux adolescents comme aux jeunes adultes. Je me suis par ailleurs entourée d’une centaine de filles et de garçons de 11 à 17 ans qui constituent un comité de lecture avec lequel j’échange en permanence.

2/ Comment es-tu arrivée chez Gulf Stream Editeur ?

C’est à l’occasion de mon stage de fin d’études que j’ai poussé la porte de Gulf Stream éditeur… et cela fait neuf ans que j’y déploie mon activité de directrice éditoriale !
3/Quel est ton plus grand plaisir en tant qu’éditrice ? Et inversement, ce que tu apprécies le moins de faire ?

Mon plus grand plaisir ? Annoncer à un auteur que son texte m’a enthousiasmée et qu’il correspond parfaitement à mes attentes, ainsi qu’à celles de l’équipe, pour nourrir la ligne éditoriale de la maison.

Ce que je déplore le plus ? Devoir faire languir les auteurs sur la lecture de leurs textes, et sur la parution de leurs ouvrages. En effet, GSE publie 35 titres par an, et le programme de production se remplit très vite ! Mais le temps éditorial est un temps très long, et ma capacité d’absorption des textes n’est pas élastique…

4/ Quelle est ta vision de la littérature jeunesse/Young Adult ?

Je crois qu’il est possible de tout donner à lire aux adolescents et aux jeunes adultes, à partir du moment où l’éditeur publie des ouvrages avec la conviction qu’ils vont alimenter la réflexion de ces jeunes lecteurs, avides de découvertes et de sensations fortes. J’aime proposer des textes que j’aurais voulu rencontrer pendant mon adolescence, j’aime proposer des textes qui prennent le lecteur par surprise.

5/ Le petit mot de la fin ? 

Mon attachement au texte et à l’image est un fil conducteur depuis 30 ans – eh oui, c’est terrible de déjà pouvoir compter en décennies ! Petite fille, j’écrivais, illustrais et reliais de petits ouvrages pour mon frère, sans imaginer que cela pouvait être un vrai métier. J’aimais observer la fabrication des livres, les papiers, et lire pendant des heures. Et voilà, après quelques détours et la tentation de l’archéologie, j’éprouve aujourd’hui un grand bonheur à transmettre des plaisirs de lecture, tant par le contenu que par l’objet.

Salon du Livre de Paris 2016

Non, je ne me suis toujours pas habituée au nouveau nom de Livre Paris ^^

salon-livre-paris-logo

Je sais que je vous en ai déjà parlé, notamment dans cet article, néanmoins comme moi & Agnès Marot vous avons réservé une surprise de dernière minute, je me suis dit que j’allais vous faire un récap’ pour ce SDL 2016 😉

Bref rappel de mes horaires de dédicace sur le stand Pays de la Loire/Gulf Stream Editeur, à savoir le F13 :

  • Samedi 19 mars

15 h à 15h 45 : stand des Pays de la Loire (1-F13)

De 17 à 18h : stand de Gulf Stream Editeur (1-F13)

  • Dimanche 20 mars

De 13 à 13h45 : stand des Pays de la Loire (1-F13)

De 17 à 18h : stand de Gulf Stream Editeur (1 – F13)

Quant à la surprise… Agnès Marot, dont le tout nouvel opus, I.R.L sortira en avant-première pour ce SDL – doit-on vous le rappeler ? 😉 – et moi-même vous donnons RDV ce samedi 19/3 à 16h devant le stand de Gulf Stream pour un meet-up dans la joie et la bonne humeur ! Si vous aimez papoter, discuter livres, etc… N’hésitez pas à nous rejoindre.

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Regardez un peu nos mines angéliques…

D’ailleurs, de manière générale, si vous me croisez dans une des allées du salon et que vous en avez envie – je ne force personne ^^ – n’hésitez pas à venir me dire bonjour. Ca me fait toujours plaisir !

Pour avril, c’est un joli programme qui s’annonce également. J’aurai l’occasion de vous en reparler, mais notez d’ores & déjà ces deux dates.

Sans parler de la publication de Memorex le 6 mai…

Mais point trop de hâte 😉

A tout bientôt les gens !

[News] Publications and Co !

Petit point sur mes publications futures, présentes – et même passées !

  • En ce moment, si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que je travaille sur Nouveau Roman. Oui, c’est un nom de code (je vous rassure ^^) ce sera donc mon cinquième roman chez Gulf Stream Editeur. La machine est bien lancée et surtout, elle m’emmène en voyage ! La preuve :

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Oui, c’est bel et bien un indice sur un des lieux où l’action se déroule.

Et non, vous n’en saurez pas plus – il faut bien que je garde un peu de suspense 😉

  • La grande nouvelle de cette semaine a été la réception du colis surprise envoyé chez moi par l’équipe de Gulf Stream (bande de cachottiers!) Vous avez été nombreux à suivre et à réagir à cet unboxing, dont voici quelques images :

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Et oui, le colis contenait bien mes exemplaires de Memorex ! Inutile de vous dire que la joie a été grande et mon enthousiasme, quelque peu bruyant ! Un arrivage qui m’aura donc permis de réaliser cette photo de famille :

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Chouette photo de groupe, vous ne trouvez pas ? 😉

  • A cette occasion, j’ai organisé un petit jeu flash sur les réseaux sociaux. Le principe était simple : vous pouviez me poser toutes les questions que vous vouliez sur Memorex, j’en choisissais une au hasard et bien entendu, j’y répondais. La question choisie a été celle de Miss Priscilla :

Y aura-t-il des scènes angoissantes dans Memorex ?

Et voici ma réponse :

J’espère bien qu’il y aura des scènes angoissantes, du moins pour le lecteur, parce que, pour moi, je les ai trouvées angoissantes ! Le slogan de la collection #electrogène, c’est de la tension narrative et j’ai fait de mon mieux dans ce domaine. Je me suis basée sur nos angoisses les plus primales, les plus instinctives, celles qui nous font réagir sans même qu’on y pense. Je trouve qu’il était intéressant de travailler cet aspect dans un cadre YA qu’on juge – à tort le + souvent ! – trop « aseptisé » de ce côté-là. Je me suis dit qu’à ma manière, j’allais aussi introduire le côté angoisse & peur dans #Memorex (qui après tout est classé dans la collec’ thriller !) Après, ce sera aux lecteurs à estimer cet aspect de l’intrigue comme les autres d’ailleurs.

Rendez-vous tout prochainement pour en savoir davantage sur ce nouvel opus !

  • Et si vous avez des questions en réserve, que ce soit sur mes publications, l’écriture ou le métier d’auteur, je vous fixe rendez-vous pour une nouvelle séance questions/réponses ce dimanche 13/3, de 18 à 19h, sur Twitter & ma page Facebook.

 

 

  • Comme la date officielle de sortie de Memorex est le 6 mai, j’espère grandement que Memorex pourra faire ses débuts lors du Salon du Livre de Genève, où j’ai le grand plaisir d’être invitée cette année ! Je vous tiendrai naturellement au courant.

 

  • Et toujours en parlant de Memorex, vous êtes aussi nombreux/ses à m’avoir fait part de votre ressenti lors de la lecture du premier chapitre, offert gracieusement par Gulf Stream grâce à ce petit feuillet, que certain-e-s ont pu découvrir lors du Salon Fantastique de Paris.

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Lire vos impressions, constater votre hâte à découvrir la suite me fait très chaud au coeur  !

  • Autre publication, autre nouvelle – cette fois-ci concernant mon diptyque de romance fantasy paru chez Laska, Le Serpentaire.

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D’un commun accord, l’éditrice et moi avons décidé de mettre fin à notre collaboration et ce titre sera donc bientôt retiré de la vente. Donc, si vous voulez le découvrir, rendez-vous ici.

Clap de fin pour cette macédoine de nouvelles. A tout bientôt, les gens, passez une agréable fin de semaine !

Chroniques LGBT – 4

Et cette fois-ci pour une édition 100% féminine ! J’aurais aimé vous la poster demain, pour la Journée des Droits des Femmes mais au vu des bouleversements de mon agenda perso, vous l’aurez donc aujourd’hui.

Commençons donc par une auteur qui, avec un seul roman, est définitivement entrée dans mon panthéon personnel. Inutile de vous dire que j’attendais énormément de son deuxième opus ! Je veux bien sûr parler de …

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Cam Girl de Leah Raeder

4e de couv’

Vada Bergen is broke, the black sheep of her family, and moving a thousand miles away from home for grad school, but she’s got the two things she loves most: her art and her best friend-and sometimes more-Ellis Carraway. Ellis and Vada have a friendship so consuming it’s hard to tell where one girl ends and the other begins. It’s intense. It’s a little co-dependent. And nothing can tear them apart.
Until an accident on an icy winter road changes everything. Vada is left deeply scarred, both emotionally and physically. Her once-promising art career is cut short. And Ellis pulls away, unwilling to talk about that night. Everything Vada loved is gone. She’s got nothing left to lose.
So when she meets some smooth-talking entrepreneurs who offer to set her up as a cam girl, she can’t say no. All Vada has to do is spend a couple hours each night stripping on webcam, and the « tips » come pouring in. It’s just a kinky escape from reality until a client gets serious. « Blue » is mysterious, alluring, and more interested in Vada’s life than her body. Online, they chat intimately. Blue helps her heal. And he pays well, but he wants her all to himself. No more cam shows. It’s an easy decision: she’s starting to fall for him. But the steamier it gets, the more she craves the real man behind the keyboard. So Vada pops the question: Can we meet IRL? Blue agrees, on one condition. A condition that will bring back a ghost from her past. Now Vada must confront what she’s been running from. A past full of devastating secrets-those of others and those she’s been keeping from herself…

Mon avis

Si vous suivez ce blog, vous savez que j’ai eu un immense, gigantesque, méga coup de coeur pour Black Iris de cette même auteur. Un roman qui vous retourne le cerveau, enflamme vos sens et vous laisse complètement à bout de souffle ! J’annonce la couleur d’emblée – Cam Girl n’a pas détrôné Black Iris pour moi. Est-ce pour autant une déception ? Certainement pas ! Au contraire : il aura cimenté encore davantage mon admiration devant l’audace de Leah Raeder, de son style ciselé et percutant, de sa manière de construire les intrigues et surtout, de bâtir des histoires d’amour & d’amitié de manière réaliste, sensible et juste. Pour ceux & celles qui n’ont pas spécialement accroché à la noirceur de Black Iris, je vous conseille de (re)tenter votre chance avec Cam Girl – plus lumineux et à la narration plus linéaire.

Vada et Ellis sont meilleures amies. Elles sont aussi amantes – si Ellis est prête à l’assumer en public, ce n’est cependant pas le cas de Vada; Peur de s’engager, de transformer leur relation en quelque chose de totalement différent et après laquelle elle ne pourrait pas revenir en arrière…

Vada et Ellis sont au point de rupture. Et puis arrive l’accident. Celui dont elles ressortent toutes les deux vivantes, contrairement à l’autre conducteur; celui qui bouleverse Vada d’un point de vue physique et psychique; celui qui conduit les deux amantes à une séparation brutale et nette. Seule, amère et complètement perdue, la jeune femme rencontre un couple d’entrepreneurs audacieux, qui lui fait une proposition alléchante – devenir une « Cam Girl ». Vada s’y jette à corps perdu, et ne tarde pas à faire la connaissance de Blue. Un homme qui lui redonne goût à la vie, confiance en elle-même; Un homme qui la veut pour lui seul. Vada va devoir faire un choix, qui s’annonce d’autant plus cornélien qu’Ellis débarque de nouveau dans sa vie…

Vous pensez connaître, d’après ce que je vous donne comme éléments, la suite de l’histoire ? Détrompez-vous ! Car l’auteur n’a pas son pareil pour nous emmener là où on ne l’attend pas. Entre dénouements complètement haletants et des retournements de situation, je suis restée scotchée à Cam Girl. L’autre point fort de ce roman, c’est le portrait de ces hommes et femmes qui vivent de leur corps, en l’offrant à la vue des spectateurs anonymes. Un monde auquel je doutais d’adhérer, en raison de mes sensibilités personnelles, et pourtant, l’auteur est parvenue à m’immerger complètement dans le quotidien de Vada. On comprend le chemin de la jeune femme, le plaisir qu’elle tire par rapport à la caméra ainsi que les dangers de cette profession. J’applaudis de tout coeur l’auteur de nous dresser un portrait qui sonne vrai, loin des clichés & stéréotypes.

Enfin, last but not least, l’auteur met au coeur de son roman des thèmes qui restent trop peu abordés : la transsexualité, le fait que notre sexualité ne se décline pas en rose ou en bleu, mais bien en une palette aussi riche que variée, la quête d’identité, la difficulté de faire son coming-out ou tout simplement, de dire ce qu’on est et ce qu’on n’est pas. J’ai aussi adoré le fait qu’elle dépeigne la vie au quotidien de quelqu’un qui souffre d’un handicap et que celui-ci n’est pas immédiatement visible. A ce sujet, je vous renvoie au témoignage de ma chère Agnès Marot sur son blog. Un récit essentiel.

En conclusion, vous ne pouvez pas passer à côté de la plume sulfureuse, tendre, parfois cynique, souvent écorchée vive de Leah Raeder. Une auteur absolument à découvrir et qui ne cesse jamais de m’étonner et d’élargir ma vision du monde. Et n’est-ce pas là un des plus beaux cadeaux que peut nous offrir la littérature ? 😉

Le deuxième roman est également un giga coup de coeur, un récit qui m’a complètement surpris, dans le sens où je ne m’attendais pas à être autant touchée par ce roman. Il s’agit de…

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If You Could Be Mine, par Sara Farizan

4e de couv’

Seventeen-year-old Sahar has been in love with her best friend, Nasrin, since they were six. They’ve shared stolen kisses and romantic promises. But Iran is a dangerous place for two girls in love–Sahar and Nasrin could be beaten, imprisoned, even executed if their relationship came to light. So they carry on in secret–until Nasrin’s parents announce that they’ve arranged for her marriage. Nasrin tries to persuade Sahar that they can go on as they had before, only now with new comforts provided by the decent, well-to-do doctor Nasrin will marry. But Sahar dreams of loving Nasrin exclusively–and openly. Then Sahar discovers what seems like the perfect solution. In Iran, homosexuality may be a crime, but to be a man trapped in a woman’s body is seen as nature’s mistake, and sex reassignment is legal and accessible. As a man, Sahar could be the one to marry Nasrin. Sahar will never be able to love the one she wants in the body she wants to be loved in without risking her life. Is saving her love worth sacrificing her true self?

Mon avis

Vous voulez savoir à quel point ce roman m’a remué ? Dans ce cas, imaginez cette scène : je me trouve dans le TGV me ramenant de mon séjour toulousain, j’ouvre ma liseuse et me décide pour ce titre que je tenais à découvrir depuis longtemps. Je pense l’avoir dévoré en quelques heures, tant je ne pouvais pas m’en détacher. Et il est heureux que je n’aie pas eu de voisin-e car, à de nombreuses reprises, mon coeur s’est serré, les larmes me sont montées aux yeux et j’ai tenté de sauver la face sous le prétexte d’un bon rhume (ce que j’avais aussi, mais bref !)

Il est assez rare qu’un roman me fasse pleurer. Il est encore plus rare que ce soit une histoire d’amour. Et pourtant, Sara Farizan y est arrivée avec une facilité absolument déconcertante.

De prime abord, je dois dire que le style m’a un peu déstabilisé, dans le sens où la narratrice, Sahar, raconte de manière fort simple sa relation avec sa meilleure amie, Nasrin. Je n’ai pas tardé à comprendre cependant que cette simplicité est justement la force de l’auteur. Les sentiments de Sahar sont évidents, puissants, c’est le premier amour, celui qu’on n’oublie pas et pour lequel on est prêt à commettre toutes les folies. Quand Sahar découvre que Nasrin a été fiancée sans qu’elle le sache et que le mariage se tiendra dans peu de temps, elle désespère de pouvoir trouver une solution. C’est la rencontre avec Parveen, une transsexuelle, via son cousin Ali, qui lui offre une réponse inattendue – et si Sahar décidait d’être un homme ?

Un des points forts de ce roman, c’est assurément son cadre, puisqu’il se passe entièrement en Iran, un pays que l’on ne voit quasi jamais dans les fictions jeunesse/YA (en tout cas, pour ma part, c’était la première fois que je lisais un roman situé dans cette partie du monde). L’occasion de se rendre compte de la réalité vécue par la société iranienne et de ses paradoxes également. Un pays qui reconnaît officiellement la procédure de changement de sexe depuis les années 80, qui fait figure de pionnier en la matière – page Wiki pour plus d’infos – un changement qui demeure cependant tolérable uniquement si les personnes opérées font profil bas. Un pays dans lequel les homosexuel-le-s risquent la peine de mort et dans lequel la police arrête les femmes trop court vêtues à leur goût.

Ce sont des passages qui ont été très bien retranscrits dans le roman, et je dois dire que j’ai eu un coup de coeur pour les persos d’Ali & de Parveen. Mais le fil rouge de ce roman est d’une part, la relation Sahar-Nasrin, que j’ai trouvée très juste et très bien développée, d’autre part, la prise de conscience de Sahar – que ce soit avec elle-même, ce qu’elle attend de la vie, ses objectifs, etc. C’est une jeune fille qui devient indépendante, qui ne se laisse pas démonter face aux coups durs (et ils sont nombreux), qui tente de se créer son propre espace dans une société qui ne lui en laisse guère. Les figures parentales sont diablement intéressantes également – depuis le père de Sahar, qui a démissionné depuis la mort de sa femme, jusqu’à la mère de Nasrin, dominatrice et dont l’amour pour sa fille se dévoile peu à peu, en passant par la maman de substitution, celle qui recueille sous son aile les transsexuel-le-s ayant décidé de changer de sexe.

C’est un récit sensible, touchant, émouvant, qui m’a complètement bouleversée et m’aura donné une autre perspective que celle qu’on peut généralement avoir sur ces thèmes en Occident. Inutile de vous dire que je vous le recommande à 200 %. Cerise sur le gâteau, le style est largement abordable (en attendant la VF!) Pour ma part, je guette le prochain roman de cette auteur avec une immense impatience !!

[Point agenda] Mars

Hello à tous et toutes,

Il y avait un petit bout de temps que je n’étais plus passée par la case « blog ». Il faut dire que ces deux derniers week-ends ont été chargés. Comme je vous le disais dans le point agenda pour le mois de février, je me suis d’abord rendue à Toulouse pour la première édition de l’Imagina’livres, un salon dédié à l’imaginaire au coeur de l’université. L’occasion de (re)voir le Sud-Ouest, qui est, décidément, une région coup de coeur pour moi.

Et laissez-moi vous dire, non seulement ce fut génial – encore un coup de chapeau à l’équipe de l’Imaginarium qui a organisé ça de main de maître  – mais j’espère bien que cette première édition sera suivie de beaucoup d’autres !

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Le week-end dernier, c’était le tour de Paris pour le Salon Fantastique ! Là aussi, première édition et je n’ai pas été déçue, loin de là. Entre une équipe aux petits soins, des charmantes voisines de table – clin d’oeil à Lou Jan, auteur chez Rivière Blanche, et Emma Lanero, publiée chez Gulf Stream avec L’oeil de Chaac –  et un public au rendez-vous, que demander de plus ? Cerise sur le gâteau, l’équipe de Gulf Stream avait concocté quelques surprises, qui ne sont pas passées inaperçues…

Portrait_Salon_fantastique

Indice sur cette photo !

Pour plus d’infos à ce sujet, rendez-vous en fin d’article 🙂

Bref, passons donc au point agenda de mars, qui sera donc entièrement consacré au…

salon-livre-paris-logo

Et sans plus tarder, voici donc mes horaires de dédicace !

  • Samedi 19 mars

De 15 h à 15h 45 : stand des Pays de la Loire (1-F13)

De 17 à 18h : stand de Gulf Stream Editeur (1-F13)

  • Dimanche 20 mars

De 13 à 13h45 : stand des Pays de la Loire (1-F13)

De 17 à 18h : stand de Gulf Stream Editeur (1 – F13)

J’y serai notamment en compagnie d’Agnès Marot & de Charlotte Bousquet.

Enfin, pour clore ce point agenda, une jolie surprise concoctée avec Agnès Marot, dont le roman IRL sort le 7 avril !

Concours extraits_Facebook_V2

Si vous avez envie de découvrir les débuts respectifs d’I.R.L et de Memorex (qui sort, lui, le 6 mai !), n’hésitez pas à tenter votre chance au concours organisé uniquement sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter). Vous avez jusqu’au vendredi 4/3 pour tenter votre chance 😉

Sur ce, les gens, je vous dis à tout bientôt pour de prochaines nouvelles !