En ce quatorze février, quel meilleur moment pour vous présenter l’auteur d’une romance ? Et une romance qui sort de l’ordinaire, d’ailleurs (Vous pouvez me faire confiance sur ce point-là, vu ma relation… compliquée avec la littérature sentimentale !)

Vous l’avez deviné, je parle bien de La Pelote d’Epingles de Cécile G. Cortes, parue depuis peu aux éditions du Chat Noir.
4e de couv’
De nos jours, l’existence des marraines fées est bien connue. L’une d’entre elles, Violette, est missionnée à Paris pour réunir deux tourtereaux : un chanteur pour midinettes et une couturière sans le sou. Mais sur place, rien ne se déroule comme prévu : les prétendants ne se calculent même pas ! Pire, le jeune homme craque pour les charmes de la fée qui doit pour la première fois gérer un problème de taille, pour lequel elle est parfaitement incompétente et inexpérimentée : ses propres émotions.
La pelote d’épingle est une romance acidulée aux accents rock qui met un bon coup de pied au joyeux petit monde des fées, princes charmants et innocentes princesses.
Et quelle personne mieux placée pour en parler que son auteur ? Surtout quand celle-ci a plus d’une corde à son arc !
1 ) Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Cela dépend, est-ce que j’ai le droit de mentir déformer un peu ?
Parce que j’avoue ne pas être très douée pour l’exercice, donc je suis bien tentée de dorer ma présentation à l’or 24 carats. Et oui, j’aime ce qui brille, une vraie fille… ce qui ne m’empêche pas de vivre en pleine campagne, au milieu des animaux (quand ce n’est pas les miens, c’est ceux des voisins… je me souviendrai longtemps du jour où j’ai découvert un bouc dans mon entrée…).
Je vis donc dans un lieu-dit très rural sans pour autant être loin de tout. Ce qui me convient à la perfection.
Je t’épargne le topo habituel sur la situation personnelle ou professionnelle, je suis trop ronde pour rentrer dans les cases usuelles et je ne crois pas que ce soit très intéressant.
Alors, que dire, que dire…
J’aime lire mais je suis hermétique à la poésie.
Je passe des heures à couper des tissus et coudre à la machine mais je suis nulle avec une aiguille entre les doigts.
Je tape au clavier avec une dextérité digne d’une bonne petite secrétaire des fifties mais colle-moi un vrai stylo et pfff, il n’y a plus personne.
J’aime le grand air et je passe mon temps enfermée avec mon PC.
J’adore voyager pourtant je ne bouge (presque) pas de chez moi.
Oups, j’ai un peu débordé, non ? Je m’arrête là !
2) Peux-tu nous décrire ton parcours auteur ?
Ce n’est pas une question facile, je suis presque tentée de répondre par la négative… J’aimerais pouvoir affirmer que j’ai toujours voulu écrire, ce serait un mensonge honteux (un de plus…).
En vérité, j’ai commencé à écrire par accident, à un âge où la plupart des jeunes auteurs… arrêtent, bouffés par leurs vies pro et perso. Au lieu de vite me lasser et de passer à autre chose, comme pour la plupart de mes lubies, je me suis mise à travailler sérieusement, si on peut dire : même si c’était pour moi une forme de loisir, j’ai voulu progresser, offrir à mes lecteurs des textes corrects, relus, corrigés. C’est comme ça que je me suis retrouvée embringuée dans la création du collectif CoCyclics.
Toute seule, je n’aurais sans doute pas fait grand-chose, avec l’aide d’auteurs rencontrés sur le forum, devenues depuis des amis, l’écriture a pris encore plus de place dans ma vie. J’essaye de ne pas me focaliser sur l’édition, cependant c’est difficile quand on est pris dans un tel torrent créatif. Cela n’a pas toujours été simple pour moi de me positionner dans mon relationnel à l’écriture, surtout concernant la publication. Je reste sujette au doute, avec des phases où j’abats des montagnes et d’autres où les copines me ramassent à la petite cuiller.
Mon parcours est donc à cette image, plutôt irrégulier. Par contre, il y a une constante à laquelle j’essaye de me tenir : depuis 2009, j’écris 1 roman par an.
Comme je suis, avec ça, affublée d’une muse à tendance hyperactive, j’ai potentiellement de quoi m’occuper pour la prochaine décennie. Sans problème !
Tout d’abord, de superbes rencontres et des amitiés précieuses.
De l’expérience, aussi.
Ensuite, un énorme respect pour les professionnels de l’édition.
Maintenant que j’ai une petite idée de certains aspects de leurs métiers, je m’aperçois à quel point il peut être difficile, voir ingrat.
Ce qui ne m’empêche pas de râler quand je prends des râteaux après mes soumissions de romans, question de principe !

Un exemple de couverture… Si vous voulez en savoir plus, dépêchez-vous !
4) Parlons d’une actualité plus joyeuse ! Ton roman, « La pelote d’épingles », va bientôt être publié aux éditions du Chat Noir. Peux-tu nous en dire plus ?
En fait, il est déjà publié ! (j’ai mis trop de temps à répondre à ces questions, désolée)
Ce roman est particulier, cher à mon coeur ; sa conception même a été un peu folle (méfiez-vous des excès de nounours à la guimauve).
Je n’aurais jamais cru qu’il serait mon premier roman publié, mais j’espérais vraiment qu’il le soit, comme quoi tout arrive !
L’idée même de « La pelote d’épingles » s’est imposée en recoupant plusieurs sources, le titre s’est imposé autant que les personnages principaux. Par contre, c’est un roman que j’ai pris le temps de préparer avant d’écrire, ce qui m’a permis de développer bien plus l’intrigue de fond que ce que la simple idée de départ laissait présager.
J’ai donc écrit la comédie romantique qui me faisait envie, avec une multitude de personnages tous plus attachants les uns que les autres… tout en dynamitant quelques clichés ou en les exploitant de façon honteuse et assumée.
« La pelote d’épingles » se déroule dans une réalité contemporaine, alternative à la nôtre. La seule différence, c’est que les créatures de contes de fées y existent et… qu’elles n’hésitent pas à mettre leur grain de sel dans notre existence. Ce qui donne des situations assez incongrues, quand une fée toute mièvre se retrouve face à de jeunes adultes qui ont, contrairement à elle, les pieds sur terre.
Le roman aborde aussi d’autres sujets, mais je laisse le soin aux lecteurs de le découvrir…
5) Une anecdote, un petit mot de la fin ?
J’avoue que j’ai une crainte, une seule, suite à la publication de « La pelote d’épingles » : qu’une groupie fanatisée de One Direction ou de Justin Bieber tombe dessus. Cependant, j’avoue que ça ne m’empêche pas de dormir (ça devrait, peut-être ?).
S’il y a des fans dans la salle…
Merci à Cécile pour ces réponses, qui, je l’espère, vous auront donné envie de découvrir ce roman !