Vous avez mis le point final à votre manuscrit ? Bravo ! Vous pensez logiquement à la prochaine étape : soumettre à un éditeur.
Cependant, avant cette étape, voici quelques réflexions qui pourraient vous être utiles.
- Avez-vous relu votre manuscrit ? Êtes-vous certain qu’il n’y subsiste pas de fautes, de coquilles, de maladresses ?
Juste pour vous donner un chiffre : plus de la moitié des manuscrits sont refusés dès les premières pages. Donc mettez toutes les chances de votre côté !
Les outils d’aide/logiciels pour l’écriture ne manquent pas non plus. Des sites tels que le Conjugueur , le dictionnaire de synonymes Crisco ou des outils tels qu’Antidote ou encore Repetition Detector sont disponibles, de manière gratuite ou payante. Je pense aussi, de manière plus générale, à la websérie des Nouveaux Talents « Premières lignes », que je vous avais présenté dans une revue du Web précédente, ou encore le très chouette « Comment ne pas écrire des histoires » d’Yves Meynard.
Bien entendu, cela ne constitue pas des passages obligatoires, mais cela peut vous aider dans la révision du texte.
- Une autre étape qui peut vous aider, c’est la lecture de votre roman par d’autres yeux que les vôtres ! Rien de tel que de se confronter à plusieurs avis de lecteurs pour vous faire une idée de ce qui fonctionne ou non dans votre roman (croyez-moi, je suis bien placée pour le savoir !)
Petite précision : je ne parle pas de personnes proches, dans votre entourage. Non pas que leurs avis ne soient pas importants, mais ils ne sont pas toujours les mieux placés pour vous rendre une opinion objective et qui sache mettre le doigt sur ce qui fonctionne ou non dans votre histoire.
Vous ne savez pas à qui vous adresser ? Quelques pistes à ce sujet :
- Renseignez-vous dans votre région. Existe-t-il des associations culturelles, des ateliers d’écriture, où vous pourriez trouver des personnes, avec qui discuter, partager vos textes, etc ? Par exemple en Belgique francophone, le réseau Kalame organise fréquemment des ateliers d’écriture.
- Participer à des salons, des festivals littéraires peut vous permettre également d’élargir votre réseau de connaissances et vous donner l’opportunité de rencontrer des passionnés. Ils organisent parfois de leur propre chef des initiatives pour faciliter le contact entre auteurs et éditeurs (je pense notamment au speed-dating des Imaginales )
- Bien sûr, je ne pouvais manquer de vous parler de deux forums d’entraide sur le Web : CoCyclics pour les littératures de l’imaginaire et Co-Lecteurs, pour la littérature générale.
Petite note à l’attention de mes lecteurs: en raison d’un week-end particulièrement chargé, exceptionnellement il n’y aura pas de « Revue du Web » ce samedi. Pour me faire pardonner et pour le plaisir des mirettes, je vous promets un « mardi sur son 31 » spécial. Donc stay tuned!
Sympas tes conseils, il y a de nombreux outils que je ne connaissais pas.
Le lien pour l’article d’Yves Meynard « Comment ne pas écrire des histoires » n’est plus valide, voici le lien à jour : http://www.revue-solaris.com/pour-les-ecrivains/dossier-special-comment-ne-pas-ecrire-des-histoires/